Sur le marché des éthylotests chimiques, nous retrouvons des éthylotests avec ou sans ballon mais aussi avec ou sans chrome. Très réglementé, l’utilisation du chrome suscite de nombreuses questions quant à son impact sur la santé ou sur l’environnement. Mais le chrome a-t-il un réel effet néfaste ? Pourquoi utiliser le chrome dans les éthylotests jetables ? Dans cet article nous vous dirons tout sur ce composant chimique controversé.
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Qu’est-ce que le chrome ?
Le chrome est un métal gris et acier capable de résister au ternissement et à la corrosion. Le chrome possède différentes formes, qui peuvent être aussi bien toxiques que bonnes pour l’Homme. Par exemple le chrome III, est un nutriment essentiel pour l’Homme. Une carence en chrome III peut provoquer du diabète. Les céréales complètes, les brocolis, ou encore les haricotes verts sont riches en chrome. Le chrome VI est lui un composant utilisé par de nombreux industriels dans les secteurs du textile, de la mécanique, de l’automobile ou de l’aéronautique. Intermédiaire chimique, anti-corrosif, colorant… les fonctionnalités du chrome sont multiples et essentielles à de nombreuses entreprises.
Éthylotests chimiques
Tous nos éthylotests chimiques sont conformes à la norme NF ou NFX 20702 et homologués à la teneur en chrome régie par l’Union Européenne (REACH)
L’impact du chrome sur l’environnement
Plusieurs études ont mis en exergue l’aspect polluant du chrome lorsque ce dernier n’est pas traité correctement ou utilisé à excessivement.
Cependant, dans de nombreuses industries, de part se traitement, le chrome peut changer de forme, et passer donc d’une forme VI à une forme III, cette dernière étant non polluante. C’est le cas notamment pour les éthylotests jetable chimiques.
Le degré nocif du chrome n’est reconnu que sous sa forme « chrome 6″. Or, lors de son utilisation, le réactif présent dans l’éthylotest se transforme en « chrome 3″, au contact de l’air ambiant, le rendant ainsi inoffensif. Ainsi, un éthylotest chimique neuf, ayant du « chrome 6″ dans le dichromate qui le compose sera systématiquement : utilisé (se transformant donc en « chrome 3 », brisé (entraînant une disparition immédiate, du « chrome 6″ y compris), soit inutilisé (faisant disparaître le « chrome 6″ par des fuites de la soudure). Ainsi, le chrome 6 présent dans les éthylotests chimiques est amené à disparaître en quelques secondes, si l’éthylotest est utilisé, ou en quelques années, si celui-ci n’est pas utilisé. De plus, contrairement à de nombreux composants en plastique, le dichromate est inoffensif pour l’environnement.
Qu’est-ce que le règlement REACH ?
Que dit le règlement REACH sur le chrome ?
Le chrome est donc un composant chimique très controversé, tantôt bon pour la santé, tantôt nocif, ses diverses formes portent souvent à confusion. Le chrome s’avère être dans tous les cas un composant présent dans l’eau, l’air, la terre et dans les aliments que nous composons. C’est pourquoi il est essentiel de savoir vivre avec et de savoir le manipuler. C’est pour cela notamment que la règlementation REACH a vu le jour. Cette règlementation européenne a pour objectif d’encadrer l’utilisation du chrome afin que cette dernière ne soit pas dangereuse pour l’Homme ou pour l’environnement. Interdit de façon générale depuis 2017, les entreprises souhaitant toujours utiliser du chrome VI dans le cadre de leur activité peuvent le faire en demandant une autorisation spécifique.
La réglementation REACH mentionne dans son annexe XIV le dichromate de potassium. L’usage de ce dernier composant n’est pas interdit, mais son utilisation est strictement encadrée. En effet, le dichromate de potassium est autorisé (voir article 56, alinéa 2) notamment lorsque l’on se fournit en produit chromé auprès d’un fabricant disposant des autorisations visées (voir alinéa 1 de l’article 56). Les éthylotests commercialisés par Drivecase sont fabriqués dans des usines ayant ces dernières autorisations. Nos éthylotests chimiques sont donc ainsi parfaitement en conformité avec le règlement Reach. De plus, nos éthylotests chimiques 0,5 g/L de sang sont certifiés NF depuis février 2019.
Des éthylotests chimiques alliant respect de l’environnement et chrome
En proposant des éthylotests chimiques sans ballon, Drivecase a fait le choix de limiter la présence du plastique non biodégradable dans ses produits. De plus, l’absence de ballon permet de réduire considérablement le poids de nos éthylotests (9 g au lieu de 14 g). Une différence de 5 g, qui à grande échelle, représente une réduction considérable des émissions de CO2. Pour 10 millions de produits transportés sur les routes, ce sont 25 tonnes de CO2 économisées sur un trajet de 1000 km, et 195 tonnes économisées par voie aérienne sur 3000 km.
Toutefois, si vous souhaité trouver une alternative encore plus durable à ces éthylotests, sachez que des éthylotests électroniques existent également.
Éthylotests électroniques
Drivecase vous propose des éthylotests homologués, utilisés par le plus grand nombre en France et notamment par les forces de l’ordre